Ollo n’est que l’infime expression d’une colère nationale tue par des masses blasées et résignées devant l’abscence de mots pour qualifier leurs maux.
Une souffrance que rien ne peut dissimuler, même pas le déni outrageux de la réalité par un exécutif issu, congénitalement d’ un adultère constitutionnel.
De Tongomael à Solenzo en passant par Titao, de Madjoari à Mangodara en passant par Kaya… le vrai outrage a pour nom: bradage de la sécurité nationale. C’est le plus haut crime, jamais infligé ni à ce peuple ni à son armée.
Alors, le seul verdict qui vaille est celui qui rétablit l’honneur de cette brave armée et restaure la dignité de ce vaillant peuple. Hélas, la trajectoire restauratrice de l’ordre maléfique, géniteur des champions de l’ingouvernance nous laisse pantois.
Ollo est bien secondaire, devant le Sanguié qui retient son souffle après la chute de l’ensemble du Nayala; le Passoré où les battements cardiaques sont désormais régulés non par l’oxygène mais par les alertes de présences des hommes armés pourtant bien identifiés par le Premier ministre, Albert Ouedraogo.
Quand la sécurité nationale est en péril, les lignes de fractures sociales doivent être soudées par un sursaut de patriotisme pour sauver et rebâtir l’unité nationale.
Libérez Ollo!!!
Et, créez les conditions de la mise en place d’un vrai front de libération nationale différent de celui de vos « oiseaux du ciel qui ne cultivent pas mais gagnent pourtant leur pitance ».
Redonner au peuple sa fierté d’antan par la restauration de l’intégrité du territoire est la seule priorité. Tout le reste n’est que diversion.
Devant tant d’incuries et d’inerties écrire est ma seule thérapie contre la dépression face à l’insoutenable drame national.
Aucun mensonge ne résiste à l’épreuve du temps.
Abdoulaye BARRY