ยซ Depuis le coup dโรtat dโoctobre 2022, la junte militaire du Burkina Faso rรฉprime de plus en plus la dissidence pacifique et les mรฉdias, rรฉduisant lโespace civique dans le pays. Les journalistes nationaux et internationaux, ainsi que les membres de la sociรฉtรฉ civile, subissent de plus en plus dโactes de harcรจlement, de menaces et dโarrestations arbitraires.
Le Burkina Faso est un รtat partie ร la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcรฉes. En vertu de cette convention, un รtat commet une disparition forcรฉe lorsque les autoritรฉs gouvernementales ou leurs agents dรฉtiennent une personne tout en refusant de reconnaรฎtre la privation de libertรฉ ou en dissimulant le sort de la personne ou le lieu oรน elle se trouve, ce qui la soustrait ร la protection de la loi. Les personnes disparues de force font face ร un risque accru de torture et dโexรฉcution extrajudiciaire. Les familles vivent dans lโincertitude, ne sachant pas si leurs proches sont vivants ou morts, et dans lโinquiรฉtude au sujet de leur traitement en captivitรฉ.
ยซ Les conscriptions abusives auxquelles procรจdent les autoritรฉs burkinabรจ sont des enlรจvements qui peuvent constituer des disparitions forcรฉes et elles doivent cesser ยป, a affirmรฉ Ilaria Allegrozzi. ยซ Le recours ร la conscription pour rรฉprimer les dรฉtracteurs et les dissidents nโest pas seulement illรฉgal, il sape รฉgalement les efforts pour combattre lโinsurrection au Burkina Faso ยป
Human Rights Watch.
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